lundi 8 août 2011

Pacha mama...

Un autre lundi matin à la fondation, plutôt calme pour l'heure! La permanence de la banque orthopédique ne demande pas énormément de temps, plutôt de l'investissement auprès des personnes et une bonne compréhension du problème. Ce deuxième point me fait encore défaut, j'ai du faire répéter 5 ou 6 fois le mot "fallecida" à une dame avant qu'elle me dise "muerta, mi madre esta muerta", je ne pouvais évidemment pas deviner que fallecida voulait dire "décédée", c'est le castillan qui rentre. J'éprouve encore quelques difficultés à répondre au téléphone, transmettre les appels et parler avec fluidité sur le thème médical. Cela dit, je me rends compte que je ne traduis plus quand j'ai des discussions "communes" avec les argentins, ils s'en sont aussi rendus compte et ce nouveau "pouvoir" m'enchante!

La Posta del Viajero, la salle commune. 

La salle commune, bis. 
La Calle Congreso, vue vers la place

La Calle Congreso, de l'autre côté
Cette semaine a été plutôt calme en termes de bénévolat, je me suis rendue compte que mon niveau d'espagnol était encore insuffisant pour me permettre de dialoguer avec fluidité lors des ateliers de soutiens scolaires ou autres. Cela dit, 2 matinées de permanence, deux soirées de réunion et une demie-journée d'activité au barrio... ce n'est pas rien! Je fais mon maximum pour me rendre utile, dans la mesure du possible évidemment.

Le barrio durant l'activité

Les volontaires et les enfants. 

Vue de dos
Samedi, nous avons organisé une journée tournant autour de l'environnement. J'ai été très surprise de constatée le niveau d'investissement que les enfants avaient. Ils étaient tout à fait conscients du problème que présentait le barrio et savaient ce qu'il fallait faire pour l'éradiquer. Le manque de volonté vient généralement des parents, ils ne prennent pas la peine d'aller un peu plus loin sur le chemin pour déposer leurs ordures au point de ramassage des éboueurs, du coup ils les jètent dans le canal ou les brûlent au bord de la route. Certains des enfants nous ont dit qu'ils avaient des cours parlant de l'écologie à l'école, je trouve ça formidable de conscientiser les jeunes sur l'avenir de la planète, Dieu sait que ça m'importe!
Il est difficile d'aborder un thème comme celui là avec des gens qui souffrent de pauvreté mais Vanessa, l'une des volontaires en charge du projet, a mené ça de mains de maître en transformant le tout en un "jeu éducatif" auquel les enfants se sont prêtés avec plaisir.
Nous sommes partis, par petits groupes de 5 ou 6, visiter le barrio et constater la diversité des déchets qu'il y avait sur place. Nous avions une petite liste de questions informelles à poser aux jeunes, sur le ton de la conversation. Ils nous ont répondu et ont donné leur avis sans aucune retenue, cela nous a permis de dévoiler leur volonté farouche d'améliorer leur environnement.

Le jeu de la "dégradation"

Vanessa, guidant les enfants lors de la dernière activité

Silvia, une autre volontaire accompagnant d'autres enfants

Une affiche de faite! bravo Ivan! 
Nous sommes ensuite revenus près du réfectoire afin de lancer le second jeu qui portait sur le temps de dégradation de divers objets: mégots de cigarette, chewing-gum, plastique, journaux, etc.
Une fois encore, les enfants s'y sont prêtés avec plaisir, ils étaient très attentifs et calmes. Les volontaires étaient surpris par tant d'implication dans l'activité mais nous n'allons surtout pas nous en plaindre. L'activité suivante bouclait la matinée par une sorte de "synthèse" de leur part: les jeunes disposaient de grandes feuilles de papier colorées et de crayons, feutres, etc. Nous leur avons demandé de réaliser des panneaux environnementaux afin de les accrocher dans la salle commune du réfectoire. Aucune contrainte, aucune directive si ce n'est celle de s'exprimer librement sur le sujet, de laisser aller son imagination et ses envies.
Le résultat a été concluent, une fois encore les enfants se sont prêtés au jeu avec enthousiasme, s'appliquant, demandant notre avis, nos conseils. Ce fut, selon moi, une grande réussite! J'ai également profité de cette journée pour prendre des photos des tous petits, ils ont des bouilles à croquer et je voulais vous en montrer quelques uns pour que vous puissiez visualiser un peu mon monde.






En dehors de la fondation, je vis également de chouettes moments, je visite la région petit à petit et je m'aperçois que Tucumán n'a pas volé son surnom de "Jardin de la République". La semaine passée, je suis montée sur le Cerro San Javier, où se trouve le Cristo. Hier, nous avons fait une ballade à Cadillal, un lac artificiel magnifique entouré de montagnes verdoyantes... Le temps était superbe et j'ai vraiment passé un bon moment!

La vue depuis San Javier

El Cristo 

Loma Bola, d'où se jettent les parapentes

Cadillal 

El lago de Cadillal 

Au bord du lac

On pêche au bord du lac, visiblement!

Premier coucher de soleil auquel je participe. 

Il m'a laissé sans voix
Comme vous le savez déjà (pour la plupart), j'ai également testé les "boites" argentines, on les appelle boliches. La ville pulule de ces endroits branchés et du Jeudi soir jusqu'au Dimanche matin, ils ne désemplissent pas. Je ne connais pas les 3/4 des morceaux que le DJ passe, c'est un savant mélange de cumbia, salsa, lambada, morceaux des années 80 & 90, etc. J'y ai entendu Stromaë (non, je ne m'en remets pas) et je n'aurais jamais cru que "Alors on danse" me ferait autant de bien, un grand moment musical à l'autre bout du monde! C'était très buena onda comme on dit par ici!
J'en profite pour vous montrez quelques photos de mes loquitos avec qui je vis à l'auberge.
Je sais que je n'écris plus très souvent mais je ne voyage plus autant et ma vie se calme petit à petit, j'ai évidemment un millier d'histoires "parallèles" à raconter mais elles nécessitent une gestuelle théâtrale (vous me connaissez) indispensable, il faudra donc attendre mon retour!

Adry y Sara

Pablito

Carolina y Jesus

Au stone, mojito, gin tonic, musique

Au stone, entre filles! 




lundi 1 août 2011

Un samedi matin au Barrio


Je vous écris en direct de la Fondation, il est 10 heures du matin et je suis en train de faire la permanence de la "banque orthopédique". En d'autres mots, l'association prête béquilles, canes, chaises roulantes et autres supports médicaux aux patients dans le besoin. On m'avait dit qu'il n'y avait pas beaucoup d'activité en général mais je viens de recevoir ma première "cliente", une vieille dame bien sympathique et tout aussi perdue que moi! Après lui avoir proposé un thé, elle s'est assise et nous avons papoté. Il y a quelques papiers à remplir pour l'administration et cela prend un peu de temps, du coup on le met à profit pour faire la conversion avec ces personnes, afin de les mettre à l'aise et de leur expliquer le fonctionnement de la "banque". J'ai malheureusement buté sur le mot "fallecida" qui veut dire "décédée"… Elle me parlait de sa défunte mère et j'ai du lui faire répéter 5 fois le mot afin de pouvoir l'écrire correctement: on apprend comme on peut. 

Le barrio

Un enfant jouant avec un cable trouvé à terre.
Samedi, je suis allée au Barrio pour participer à la journée de la Santé organisée par la fondation. Je ne m'attendais pas à voir autant d'enfants, ils étaient près de 50 (et on m'a dit qu'ils n'étaient pas nombreux) à courir dans tous les sens, sauter sur les pneus, jouer avec les chiens errants, etc. Nous avons distribué le petit-déjeuner et ils se sont docilement assis (pour la plupart) dans le grand réfectoire communautaire. Leur âge variait de 2 à 15 ans, tous frères, sœurs, cousins ou voisins. La plupart est scolarisée mais certains ne connaissent rien d'autre que le Barrio où ils sont nés et la fondation. J'ai vu des enfants malades, sales et infirmes. L'un d'entre eux, âgé d'à peine 6 ans, s'est cassé la cheville il y a plusieurs mois; ses parents ne l'ont pas emmené à l'hôpital et aujourd'hui son pied pend au bout de sa jambe, retenu par la peau qui se tend horriblement en laissant ressortir la pointe du tibia, en relief. Je ne suis pas parvenue à comprendre comment il parvenait encore à se déplacer mais cet enfant marche et court comme tous les autres, en boitant terriblement mais il le fait. Il n'a pas le choix, il devra vivre comme ça. J'ai peur pour lui quand je pense à sa croissance, je suppose qu'il aura des problèmes plus tard et ça me brise le cœur. 

L'atelier musique


L'atelier dessin.


Après le déjeuner, nous avons commencé les ateliers: musique, sport, bracelets, dessins et lecture. J'ai été très  surprise de voir qu'en fin de compte, ce sont les enfants qui décident le déroulement des opérations. Je déplore un peu le manque d'organisation mais je suis consciente qu'instaurer une discipline trop stricte dans ce genre d'endroit est quasiment "mission impossible". La majorité des enfants se calme d'elle-même, se concentre sur sa peinture, sur son ballon ou autre pendant qu'une poignée de troubles-fête continue de semer la zizanie où elle peut. C'est le jeu! Ils sont tous très attachants, ils se pendent à nos bras en riant, en nous demandant de faire telle ou telle chose, en nous racontant qu'un tel vient de tirer les cheveux d'un autre. C'est agréable, c'est euphorisant et gratifiant. Pendant les ateliers, une partie des volontaires est allée accompagner les médecins partis rendre visite aux familles afin de les ausculter et de leur distribuer du dentifrice, des brosses-à-dents, des préservatifs, du savon et des peignes. Certains des habitants du Barrio n'avaient jamais vu de préservatif et n'avaient pas la moindre idée concernant son utilisation. Les médecins ont observé tout un tas de maladies de la peau auprès de ces patients, elles résultent du manque d'hygiène ambiant mais peuvent s'aggraver considérablement et poser des problèmes importants. Nous avons essayé de les sensibiliser au maximum sur les règles de propreté basiques, en essayant de toucher les jeunes avant tout afin d'avoir plus de force auprès des parents. 
Durant l'après-midi, les adolescent(e)s ont assisté à un cours d'éducation sexuelle et de prévention sanitaire. Tout cela s'est passé de la manière la plus informelle qui soit, sur le ton de la conversation, sirotant un maté où grignotant un gâteau. Les gens se montrent farouches dès qu'on aborde des sujets un peu plus profonds que la pluie et le beau temps. Ils évitent notre regard et le leur se perd au loin, s'éteint, comme s'ils ne voulaient pas savoir, comme s'ils avaient peur. Je dois dire que la plupart d'entre eux montre une véritable envie de s'en sortir, d'avancer et de connaitre. Cela dit, il en reste encore qui se renferment, ne veulent rien entendre et se sentent bien comme ils sont. Je ne leur jète pas la pierre, loin de là, chacun est libre de faire ce qu'il désire et la fondation se montre suffisamment accueillante pour qu'ils se laissent guider. Certains m'ont confié que c'était un choix de vie plus qu'une obligation. Je suppose que je peux l'accepter, même si je ne parviens pas encore à le comprendre. 

mercredi 27 juillet 2011

Deuxième chapitre...

Je prends le temps d'écrire mais j'annonce que je n'ai toujours pas pris celui de "sacar unas photos" pour vous montrer mon nouvel univers... Je promets de me rattraper, pour l'heure je vais vous conter mon quotidien, qui se rapproche de plus en plus de celui d'un argentin type. 

Depuis Samedi, je vis dans une auberge qui ressemble à peu de chose près à un vieil hôtel désaffecté (les travaux sont en cours!) mais qui s'avère être un petit coin de paradis grâce aux gens qui l'habitent et qui la font vivre! Il faut dire que le staff a élu domicile ici, ainsi que quelques autres personnes qui sont tombées amoureuses du pays et qui restent dans cette auberge du bonheur parce qu'on s'y sent bien... Il y a un je ne sais quoi qui vous rend zen, heureux et "en vie" avant tout! 
Je n'ai malheureusement pas de photos de cette bande de gais-lurons (et j'ai la flemme de monter jusqu'à mes "appartements" pour aller chercher mon appareil) mais vivent ici: Carolina, Alvaro, Adriana (qui préfère qu'on l'appelle Adri), Pablito, Sara, Guillermo (je dois surement écorcher son prénom), Jesus et Leandro. Le plus jeune a 20 ans et le plus âgé 71, il en parait 60 et je pense que c'est le plus actif de tous! Ils m'ont pris sous leur aile dès mon arrivée et je dois dire que ça fait un bien fou: nous buvons le maté ensemble tous les jours, nous partageons nos journées, refaisons le monde autour d'un bon repas... Même les chauve-souris qui couinent au dessus de nos têtes ne pourraient pas ébranler l'ambiance paisible et saine qui règne ici. 

En plus de cette 2e maison, j'ai également trouvé mon bonheur où sein de la Fondation Léon. Située à quelques cuadras de l'auberge, cette association couvre plusieurs domaines: l'éducation, la santé, le développement communautaire et l'aide financière. L'ensemble des employés et des volontaires qui s'y investissent est réellement adorable! C'est tout un monde qui s'ouvre à moi, un univers que je ne connaisse que partiellement. En tant que volontaire, je pense me diriger vers 2 secteurs: la santé et le développement communautaire, j'ai déjà participé à une réunion au sein du programme "Matias" qui s'emploie à aider les plus défavorisés en commençant par les enfants. Samedi nous irons sur place afin de leur créer un espace commun (réfectoire) où les règles d'hygiène de base seront respectées, nous allons mettre sur pied certaines activités pour divertir les enfants et des médecins bénévoles vont venir ausculter les familles gratuitement. (Nous apportons également une quantité phénoménale de dentifrices, brosses à dents, peignes, savons, préservatifs, etc.)
Aujourd'hui, avec 2 membres du programme "Ezequiel" (secteur de la santé), je suis allée visiter un hôpital pour enfants et tout un tas d'autres départements afin de voir ce qu'il était possible de faire pour leur venir en aide. Il est important que vous sachiez que les hôpitaux d'ici n'ont rien avoir avec les nôtres: ils sont vieux, sales, mal équipés et désorganisés. On s'y balade comme on veut, on entre où bon nous semble et personne ne vous dit rien... Les familles vivent littéralement dans les couloirs pour rester près de leurs enfants. Les chaises de camping se suivent en rang d'oignons, sous une pile de couvertures et de paquets de nourriture consommée à la va-vite. Les patients sont tous "parqués" dans des grandes salles où il fait très froid l'hiver et irrespirable l'été. Ils n'ont rien d'autre à faire que d'attendre: pas de télé, pas de fleurs, pas de tableau au mur... Les jouets sont gardés sous emballages pour limiter le risque de bactérie je présume (ce qui n'a pas beaucoup de sens à mes yeux mais passons). Il y a un manque cruel d'organisation entre les différentes parties du même hôpital, il faut dire que chaque département est séparé des autres: il faut prendre un taxi pour aller de la maternité à la section pour enfants. Les secteurs ne communiquent pas entre eux et les familles des patients sont les victimes de ce manque d'organisation. Rien n'est mis en place pour leur permettre de se loger ni même de retourner chez eux: ils arrivent en même temps que leur progéniture avec l'ambulance et restent plantés là, perdus et soucieux de savoir le sort que l'on réserve à leur enfant. Imaginez-vous le nombre de choses qu'il reste à faire ici pour octroyer un service minimum à ces personnes! Cette journée m'a marqué, je n'ai évidemment pas de photos de ce que j'ai vu et j'espère que je suis parvenue à vous transmettre un peu mes impressions... 

Le pire (ou le meilleur) dans tout ça c'est que la vie continue, je commence à comprendre d'où leur vient cette force tranquille, cette sagesse qui émane de chacun d'entre eux. Ils relativisent parce qu'ils n'ont pas d'autre choix et je pense que nous devrions en tirer une leçon, nous, européens de la classe moyenne. Demain je vais découvrir le "barrio" où vivent les sans-papiers et leurs familles, je vous ferai part des mes impressions! 

Pour l'heure, le maté se prépare doucement: il y a un texte écrit par un journaliste de Buenos Aires sur cet "art", il dit que ce n'est ni une boisson ni un plat, c'est un partage, une discussion, un moment passé entre amis et un prétexte pour se voir. Il a raison. 

dimanche 24 juillet 2011

Villa Carlos Paz & Familia

À l'heure où je vous écris, un tas de choses ont changé depuis le dernier post: Julien s'est envolé pour la Belgique et devrait être en train de patienter à Madrid pour prendre son deuxième vol. Pour ma part je suis de retour à Tucumán où je vais rester un mois complet comme volontaire au sein d'une association humanitaire: la Fundación Leon. 
C'est très bizarre de se retrouver seule après un mois de "vie commune" avec un ami, il me manque déjà et je vais devoir m'adapter à ce nouveau mode de vie. J'ai hate de faire des rencontres et de tisser des liens d'amitié avec les autres volontaires: je commence lundi, en attendant j'ai toute la journée du dimanche pour me reposer, écrire cet article et faire un tour en ville. 

Je ne vous ai pas raconté notre dernière journée en tant qu'aventuriers à Villa Carlos Paz, c'est une destination assez intéressante! Au départ, le Lonely Planet affirmait que c'était une ville kitch et tumultueuse qui servait de station balnéaire aux argentins. Quand nous sommes arrivés, nous avons été très surpris de tomber sur une belle Costanera, le long d'un lac artificiel immense où doivent se bousculer baigneurs et pédalos en plein été. Je dirais que la côte représente tout ce qu'un enfant classifierait de paradisiaque: circuit de karting, mini-parc d'attraction, aire de jeux au bord de l'eau, etc. 

vue de la Costanera

En pleine saison sèche, le centre-ville au loin. 


Concert, théâtre, comédie musicale... 

le Centre-ville 

Le temps était délicieux, mon pull en laine de lama fraîchement acheté était un peu de trop mais j'ai fait avec! Nous avons mangé dans un très chouette restaurant au bord du lac. Pour son dernier jour, Julien s'est fait plaisir et n'a pas refusé un dessert 100% sucre, je sais que l'Argentine lui manque déjà! Après ce petit festin gastronomique, nous sommes partis vers le centre ville et y avons découvert un paysage complètement différent: Lonely Planet avait raison, Carlos Paz est kitch, commerçante et évènementielle. Sur un rond-point, un coucou de plusieurs mètres fait la fierté de la ville, l'oiseau sort toutes les demies-heures sous les yeux ébahis des touristes amassés en dessous, camera au point. Un délice! 

Ze Coucou, un grand moment!

Après un tour dans les magasins du centre pour y admirer tout un tas d'articles touristiques (kitchs également), nous sommes partis acheter du vin au "Disco", l'équivalent d'un supermarché classique. Je vous conseille le Trumpeter (Malbec ou Cabernet) un délice! Nous l'avons partagé avec mes cousins: Martin et Marcos, qui habitent Cordoba et avec qui nous avons passé nos deux soirées sur place! J'appréhendais un peu le fait de les "rencontrer" après 15 ans mais j'ai eu tort d'avoir quelques soupçons: ils sont tout simplement géniaux, pleins d'humour et accueillants! Je me rends compte que nous avons un tas de points communs et que les traits de caractères s'étendent bien au-delà des frontières. Je me suis tout de suite sentie à l'aise en leur compagnie et ça m'a fait chaud au cœur de savoir que j'avais un peu des miens à plus de 10000 kilomètres de la Belgique. Ca m'a un peu rendue triste de ne pas pouvoir rester plus longtemps avec eux mais nous avons déjà prévu de nous revoir avec d'autres membres du "clan": j'ai hate! 

Je n'ai malheureusement pas de photos à poster concernant mes cousins, Julien les a toutes sur son appareil étant donné que le mien n'avait pas de batterie. Pleine de bon sens, j'avais en tête de le recharger à l'auberge avant d'aller chez Martin mais je l'ai évidemment oublié en partant... C'est tout moi! Du coup Julien a près de 150 photos de la soirée en sa possession, je les attends avec impatience! 

Pour l'heure je suis dans mon nouveau chez moi, une auberge immense (mais vraiment immense) en plein centre de Tucumán, d'autres volontaires arrivent d'Espagne mardi: j'ai hate de les rencontrer et de commencer une nouvelle aventure. Demain je vais découvrir la fondation et son fonctionnement, je vous raconterai tout ça du mieux que je peux! 
J'annonce aussi que j'ai modifié les paramètres des commentaires et que normalement, vous allez pouvoir les mettre beaucoup plus facilement. Du moins, je l'espère!